Ce 31 mars marque la journée mondiale de la sauvegarde des données informatiques, c’est donc l’occasion de faire le point sur ce sujet majeur !
La sauvegarde des données, un sujet incontournable
Si 2020 fût frappée par une pandémie sanitaire, elle a également vu la propagation d’un autre mal : la cybercriminalité.
Une raison d’être parmi tant d’autres de la journée mondiale pour la sauvegarde des données. Si cette notion semble acquise à l’heure actuelle, ce n’était pas le cas il y a 10 ans, alors que cette journée fut créée, afin de rappeler aux entreprises et à tout un chacun, l’importance de sauvegarder ses données informatiques.
Ainsi de nos jours, entre les attaques malveillantes, l’accélération des nouveaux modes de travail (nomadisme, télétravail, BYOD) ainsi que le récent incendie du datacenter d’OVH, le sujet de la sauvegarde des données informatiques est dans toutes les têtes et les dirigeants d’entreprises ne peuvent se permettre d’ignorer cette problématique.
Rappel de quelques principes de base
Les raisons de sauvegarder les données peuvent paraître évidentes et elles sont nombreuses. Cela étant, il ne nous semble pas inutile d’en rappeler quelque unes, pour ne pas passer à côté. Et enfin, mettre en place les bonnes habitudes, une fois pour toute.
L’erreur humaine est souvent de loin la première cause de perte de données : suppression accidentelle de fichiers, de dossiers, mauvaise manipulation ou paramétrage des sauvegardes, voire des problèmes inhérents aux mouvements des ressources humaines.
A côté de ça, le matériel informatique et les smartphones, qui contiennent énormément de données et d’accès aux systèmes d’information, peuvent rencontrer une panne, être volés, ou pire, un virus peut pénétrer les systèmes et détruire toutes les données ou bloquer leur accès pour une durée indéfinie. Un scénario de cauchemar, auquel on aimerait ne jamais être confronté …. Mais la vie n’est pas si tendre avec nos précieuses données.
Au-delà de la valeur sentimentale que nos données ont à nos yeux d’utilisateurs, quand ce sont des données personnelles, elles revêtent une valeur économique certaine, mais lorsqu’il s’agit de données d’entreprise, cela peut très vite atteindre des sommes importantes, se comptant en plusieurs centaines de millions d’Euros pour les PME françaises, chaque année.
En outre, même quand une sauvegarde a été programmée et automatisée, elle peut être défaillante, ne pas bien se dérouler ou ne pas se produire du tout. Dans ce cas, si aucune disposition n’a été prise pour la surveillance de son bon déroulement, la déconvenue peut être grande quand on découvre la mauvaise surprise.
La règle du 3-2-1
Une règle simple à retenir, peut vous aider à mettre en place les bonnes pratiques une fois pour toutes est la règle du 3-2-1.
3
C’est le nombre de sauvegardes à faire, en tout, sur 3 emplacements différents.
2
C’est le type de supports différents à utiliser :
Au moins un support physique, c’est-à-dire matériel : bande, disque dur, serveur, carte SD…
Au moins un support virtuel, c’est-à-dire en ligne, c’est-à-dire dans le cloud, et oui, le fameux !
1
Conserver au moins une copie de vos données sur un site physique différent, la séparation physique des copies, associée aux deux premières règles rend votre système de sauvegarde de données extrêmement sûr. Et il réduit le risque quasiment à néant qu’un problème survienne sur vos 3 sauvegardes en même temps.
